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Ce n'était pas seulement la scène vous comprenez - c'était la signification, l'essence même de la chose. C'était comme si, pendant un instant, j'avais été doué du pouvoir de comprendre la beauté non seulement par ses signes extérieurs, mais aussi par ce qui vient s'ajouter à elle, cette continuité de la beauté dans le plan général de la vie qui triomphe au point d'englober même le sale, le sordide, le laid, qui se prolonge, se prolonge indéfiniment et dont ce que je voyais n'était qu'un instant sans doute, divinement cristallisé. |
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Dieu, la magie de cet instant là ! Qu'était-ce réellement ? Je ne sais pas - la faiblesse, le vide de la tête, la gnole, le vertige. |
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Et pourtant, c'était là - et pour la première fois - le premier moment de réalité, je crois, que j'aie jamais connu.
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William Styron - La proie des flammes II
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TIRER LA LANGUE
100X100CM |
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LE JOUR SE LÈVE AUSSI
50X50CM |
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VIERGE À L'ENFANT
100X100CM |
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SONIC STREET BLUES
100X100CM |
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La beauté est une somme d'imperfections. |
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